dimanche 25 août 2013

25 août 2013, Paris, Bolliwood Masala Orchestra

Deux formations indiennes se sont jointes pour former le Bolliwood Masala Orchestra, une fanfare de musique festive comme l'on entend dans les films du Bolliwood et une formation de musique traditionnelle du Rajasthan, avec cithare, percussions, et harmonium a soufflet. Trois danseuses, dont Chanda Sapera, et un fakir cracheur de feu sont également du spectacle. Il y en a pour les yeux autant que pour les oreilles. La troupe fait participer le public qui rapidement se croit être en Inde, du moins en ce qui me concerne...

samedi 24 août 2013

24 août 2013, Paris, Vilette, danse indienne

La danseuse Chanda Saperan, de la troupe Dhoad, donne un cours ouvert de danse traditionnelle du Rajasthan, devant les Halles de la Villette. A la fin, elle danse pour de bon. Elle se courbera assez pour prendre le billet de 100 euros dans sa bouche sans faire bouger sa bague sur le billet. Cet atelier est comme un truc de touristes et en même temps un temps de partage dans un monde devenu petit. Comme il s'agit d'imiter une femme, la plupart des hommes qui essayent abandonnent et les femmes dansent entre elles. Les codes proposés, dont certains sont expliqués par l'animateur, sont liés au corps féminin ou à des attributs culturels féminins. Par exemple, un geste de la main près du front correspond à la manipulation de bijoux ou d'un miroir. Il y a un plaisir à savoir imiter plutôt que créer, et si les gestes transmettent des valeurs, celles-ci semblent sans importance.

dimanche 18 août 2013

18 août 2013, Dreneg, Gouel Lok Maze

Comme presque tous les ans, je retrouve ma famille à Lok Maze, pour la fête organisée autour de la chapelle. Je viens l'après-midi pour le repas et les jeux, sur la prairie.
Le tournoi de polochons sur la rivière est le meilleur que j'ai pu voir depuis des années.
Cette année, le tournoi de rugbi strobet est super intéressant. Pas de blessée comme en 2011, pas de pluie comme en 2012. Il n'y a que 3 équipes, surtout des drennecois-es, qui se connaissent tous-tes, il manque les plabennecois-es, alors que le Festival de ta Life plie bagage 1 km plus loin. Ca joue vite, les photos de sport ne sont pas facile à faire, mais je crois que je progresse un peu. Franchement, le rugbi strobet, c'est fantastique ! A voir la tête des finalistes, le bonheur sur les visages pleins de boue !

17 août 2013, Plabenneg, Festival 2 ta Life

Cette photo n'est pas réussie, d'accord, mais il n'y a presque pas de lumière, et il crachinne dru. C'est pendant un groupe de reprises rock déchainé. Le Festival de ta Life est un micro-woodstock. Quand on y passe en bottes, on y passe inaperçu-e. Il a lieu dans le champ d'Henri, agriculteur bio. Il est organisé par des jeunes, et surtout pour des jeunes. Autant dire que ça ne me rajeunit pas. Une génération bouge enfin à Plabenneg alors que c'était trop calme depuis 20 ans. Je commence à comprendre que ce n'est pas simple parce que le Léon est de tradition assez conservatrice, et que cela évolue doucement. Le traumatisme de la disparition de la langue bretonne dans les années 50, 60, 70, 80, a sans doute rendu l'ambiance plus passive, rongée par des désirs contradictoires. J'ai découvert le festival en 2011, quand il s'était déroulé sur la prairie de Lok Mazé, et j'y avais découvert les Raiders. On vient me parler en breton, et je suis un peu déboussolé parce que ce sont des jeunes qui me parle et qui sont déçu-e-s que je sois incapable de répondre. Des anciens élèves de Diwan tiennent le bar. La pétition photo pour Notre Dame des Landes a du succès. Cette année, il pleut un peu trop quand même, pas de chance, c'était pourtant au milieu d'un été magnifique. Peut-être que ça ne dérange pas grand monde ?

vendredi 16 août 2013

16 août 2013, au bout du monde

Je continue à essayer de faire des cartes postales d'été. Ici, je me balade à partir de la plage de Lostmarc'h au bout de la presqu'île de Crozon, je découvre des plages assez sauvages.
Je profite de la phase entre la fatigue qui oblige au repos et le retour de l'ennui. Cette année je suis vraiment crevé, alors ça va, ça dure !
Là, c'est en arrivant au port de Brest par la navette. Enfin, il ne fait plus beau ! Sinon, ça ne serait pas drôle.

dimanche 4 août 2013

3 et 4 août 2013, Notre Dame des Landes

Pour la première fois, enfin!, je suis à Notre Dame des Landes pour soutenir la lutte contre le projet d'aéroport. J'y viens pour les 2 jours de débats et de concerts. Il y a une énorme programmation musicale, surtout le dimanche. Un grand champ a été libéré pour la grande scène. Le samedi, j'ai le bonheur d'entendre une chanson des Béruriers Noirs 'When the kids are united, they will never be divided" par les Ramoneurs de Menhir: grandiose! 
Une grande partie du public est là pour les conférences et les débats, même s'il n'y a pas autant de monde que prévu, environ 7000 le samedi, et 10 000 le dimanche, c'est un succès pour les débats sur la lutte et l'écologie. Les thèmes des débats et conférences sont en effets très pertinents et les chapiteaux sont pleins.
On ressent pleinement l'obsolescence de l'objectif d'un second aéroport à Nantes. S'il s'agit de croissance et d'emplois, il s'agit aussi d'un projet dans le cadre d'une économie ancien style, qui ne durera pas, car il faudra payer pour la destruction de l'environnement et des relations sociales à une échelle locale. L'agriculture biologique et non productiviste devrait redevenir aussi un enjeu pour l'emploi dans les années à venir.
Je croise aussi le groupe de soutien a Notre de Dame des Landes de Brest, et sa pétition photo: l'idée est excellente pour la lutte, en lien avec l'ACIPA, et artistiquement! 
A 2kms du rassemblement 'institutionnel' se trouve un 2e rassemblement plus petit: "Initiative anticapitaliste et antiautoritaire". J'y passe en coup de vent. La route entre les 2 lieux, évoque un mélange 'entre Mad Max et le palais de Tokyo' selon un ami. On y trouve des restes de barricades, qui datent de l'hiver et du printemps, où la confrontation avec l'Etat a été violente, et des constructions originales, comme une voiture brûlée transformée en jardin.
Je sors de ces 2 journées plus que jamais convaincu que la lutte contre l'aéroport ne se perdra pas. Elle symbolise à elle seule la confrontation entre 2 logiques: une logique économique dominante mais en décalage avec les réalités futures, et une logique d'adaptation à long terme supportée par une minorité conscientisée, qui préconise un inévitable retour au respect de la nature et des changements de mode de vie, et qui apparaîtra au fil du temps comme incontournable. Les visions à court terme des politiques et de leurs électeur-trice-s empêchent une évolution plus rapide, mais le rapport de force ne peut que progresser vers une prise de conscience. Chaque débat ou actualité permet d'avancer, et la lutte contre l'aéroport est maintenant suffisamment forte: la faire reculer ne ferait maintenant que dévoiler encore plus l'absurdité du projet qui ne pouvait se faire que dans l'ignorance et le manque de transparence.
Et sur scène, c'est Lojo que je préfère, même si je n'ai pas vu tous les groupes.

vendredi 2 août 2013

2 août 2013, ballade à île d'Yeu

Ce n'est pas évident de faire des photos très classiques, de touriste, genre carte postale, puisque tout a déjà été vu et revu,
mais j'essaye, en me reposant le corps et l'esprit.