dimanche 30 janvier 2011

29 janvier 2011, Paris, festival documentaires Bobines Sociales

Le concert de Beltuner est excellent ce samedi soir-là. Il y a au un moment un morceau de Bashung fantastique, "La nuit je mens", on retrouvait la mélodie mais c'était aussi très différent. J'ai vraiment aimé Johann Riche à l'accordéon. Là, la photo, c'est la dernière note.
Avant et après, pendant 3 jours au studio de l'Hermitage, j'ai pu voir et entendre d'excellents films et débats, dont le débat avec Patrick Benquet, réalisateur du film 'La Françafrique', Benjamin Moutsila, de la Fédération des Congolais de la Diaspora, Kofi Alouda de la Plateforme Panafricaine, et Survie Paris dans la salle. Le film fait avancer la réflexion mais surtout le combat contre la Françafrique, il manque des éléments, comme la partie sur la guerre au Cameroun entre 1955 et 1970, ou l'armée française au Rwanda, mais cela reste le film de 3h le plus synthétique jamais fait sur ce sujet très large. La partie 'pétrole' de la Françafrique est très bien expliquée.
Également très intéressants, le film 'Le système Poutine' et le débat avec son réalisateur Jean-Michel Carré. Jean-Michel Carré est très pessimiste sur la Russie, il estime que la liberté d'expression y est maintenant moins garantie qu'en Chine. C'est peut-être moins pire que qu'avec la mafia dans les années 90, mais c'est la démocratie n'est plus que de façade.

mardi 25 janvier 2011

25 janvier 2011, Egdar Morin à Aubervilliers au Théâtre de la Commune

Auber, ça bouge! C'est le grand show du philosophe sociologue. J'ai pris quelques notes : "Les dynamismes actuellement poussent vers des catastrophes probables" (la dégradation de la biosphère, un totalitarisme du capitalisme financier, l'humain esclave de la technique, la 'chronométrisation', ...), "L'humain complexe associe raison et folie", "L'individualisme devient égoïsme, et reste une solidarité bureaucratique", "on ne pense plus le monde à cause des pensées séparées", "La civilisation nous enferme dans une prose technico-bureaucratique, qui nous empêche de vivre poétiquement notre vie", "Cette pensée conduit à l'incompréhension dans la vie quotidienne, où l'on réduit l'autre à ce qu'il a de négatif parce que l'on cherche toujours à s'auto-justifier", "La métamorphose au lieu de la révolution, en associant continuité et rupture", "il ne faut pas séparer la conscience individuelle qui veut le changement de la conscience collective", "J'ai l'habitude de penser les vérités contraires" (moi aussi !), "mondialiser et démondialiser", "la croissance et la décroissance", "le développement et l'enveloppement, c'est-a-dire la mondialisation d'un mode de vie occidental et le respect des modes de vie culturels autres et variés", "La complexité, c'est lier des pensées contraire, voir le négatif dans le positif et le positif dans le négatif" (je rajoute qu'il ne faut pas s'en contenter), "depuis les années 80, l'époque est régressive", (à propos de l'dentité), " s'il n'y a plus de pensée, il reste le carriérisme" (à propos de l'état de la gauche), "Il faut faire de l'écologie politique mais pas seulement". J'ai passé un bon moment avec Edgar Morin, ce soir, je suis d'accord sur presque tout. Hein?! Comment-est-ce possible ? ... Ah! Mais oui ! En liant les contraires, on est toujours au milieu et tout le monde est toujours d'accord. Je suis d'accord avec cela déjà.

samedi 22 janvier 2011

21 janvier 2011, Paris, Solen au Saxo à la Java

Un peu déprimé, subtilement affligé depuis 1 semaine, mon père à l'hôpital depuis 2 jours. Solen, mon petit cousin qui arrive sur Paris fait son 4e concert avec DJ Typoboy, groupe d'électro-swing, à la Java à Bellevile. C'est lui que j'avais pris en photo il y a 14 ans avec ses crayons, il avait 4 ans. Il assure maintenant ! Je me suis mis en bord de scène pour le photographier. Tiens ! Après le saxophone arrive une danseuse, je n'avais même pas lu le flyer de cette soirée. Surprise : voilà qu'elle s'allège, déjà légère... Elle vient danser pas très loin, 30, 40 cm, à une distance de phéromones. C'est agréable parce que c'est imprévu. Il y a un plaisir plus fort de la photographie à ne rien prévoir, à être au bon moment par hasard, en échappant à sa volonté, et au poids du temps. Il y a un désir instantané sans volonté. La lumière n'est pas très bonne, les photos ne seront pas très bonnes, ça ne dure que quelques minutes, 5 peut-être. Un blog, ça marche aussi avec de mauvaises photos. Comme internet dévalorise toutes choses, autant ne dévaloriser que des choses sans trop de valeur. Je parle des images. La danseuse est une danseuse du Cabaret des Filles de Joie de Juliette Dragon.

samedi 1 janvier 2011

1er de l'an 2011: un cowboy perdu à la frontière mexicaine

Un cowboy s'est perdu et a échoué, là. Il est en train d'écouter la meilleure chanson de la soirée, celle de John Lee Hooker.