samedi 7 août 2010

7 août 2010, Paris, fin de l'occupation des sans-papiers de Baudelique

Je ne me suis pas levé ce matin à 10h pour être au rendez-vous de la préfecture de police de Paris pour l'expulsion négociée de Baudelique au milieu des compagnies de CRS, c'est pas mon genre. A 14h, à République, je retrouve les 'sans-papiers'. 6 groupes de 50 partent l'un après l'autre à la préfecture pour chercher des convocations pour une régularisation. Ca discute sur le mode de fabrication des listes: plus ou moins préfecture, plus ou moins les délégués des collectifs. Certains ne sont pas convoqués, d'autres sont appelés les "oubliés". Depuis 14 mois, pendant toutes l'occupation, la préfecture a sans doute joué finement avec la division du mouvement avec de l'autre côté la stratégie de régularisation des travailleurs avec la CGT, en accordant aucune régularisation aux occupant-e-s. Ce matin, même ceux-celles qui refusaient de partir on dû partir à cause de la pression de la force. Certaine-e-s sont sans logis aussi, combien ? Cela ne semble pas la préoccupation du moment, seuls comptent les papiers pour TOUS.

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