Jean Ferrat est à l'honneur au cinéma le Studio pour le début du festival Aubercail. L'événement commence par un documentaire de Madamie Boussaid qui présente l'avis d'habitant-e-s d'Aubervilliers sur l'artiste, dont Didier Daenincks ou Jack Ralite. Ce documentaire est admirable car il est fait pour une information locale tout en étant de très bonne qualité. C'est assez rare.
J'avais des mélodies de ma jeunesse en mémoire et je l'avais un peu oublié. Je découvre que Jean Ferrat était très engagé politiquement, proche de ce qu'il désigne lui même comme la classe ouvrière ou les "exploités", qu'il est venu en 1965 dans la ville pour inaugurer une tour, ou qu'il se sentait souvent proche du parti communiste tout en étant très critique, par exemple sur le printemps de Prague. Ainsi, ses positions ne sont pas sans lien avec l'histoire de la ville, et, on sent que le public est très sensible, que cela correspond à u un public, assez âgé, venu nombreux.
Puis le chanteur Alain Hiver 'interprète' pendant plus d'une heure les plus grands succès du chanteur. Ce concert très simple, dans une ambiance intimiste face au parc a quelque chose d'unique, comme le film avant, dans l'adéquation des message, au lieu, et aux personnes. Les générations, le temps disparaît, l'impression de nostalgie du début laisse place à une bonne humeur philosophique.
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