Je vais tranquille à la fête des associations d'Aubervilliers, cet année, préférant discuter que faire des photos. Il y a de la danse et de la musique, et je vois plein d'enfants et d'ados heureux-ses. Tant mieux! Je retrouve aussi toutes les associations liées aux migrants et aux 4 coins du monde, les associations sur l'environnement, les jardins comme l'an passé. Je me demande comment pourrait s'améliorer le mélange et le dialogue des cultures. A la fin, je n'ai aucune photo jolie, si ce n'est celles d'ami-e-s. Du coup, voici une photo sans intérêt juste pour illustrer ma discussion avec l'association la plus originale du jour, l'Association pour un Collège Coopératif et Polytechnique à Aubervilliers. L'idée m'intrigue, et, je discute assez longtemps avec une professeur enthousiaste.
Est-ce que l'idée est d'ouvrir un collège ou aussi d'améliorer des collèges existants ? Quel est la différence entre 'coopératif' et 'autogéré' ? Est-ce que les enfants et parents d'élèves consulté-e-s iront dans les directions espérées par les initiateur-trice-s ? Est-ce que ce n'est pas vouloir aller trop vite en réfléchissant sur une école 'idéale' ? Quelle spécificité 'géographique' dans une ville 'pauvre'? En acceptant l'idée d'une impasse socio-politique comme compris dans les "villes en transitions", quelle école pour quelle société et métier ? Est-ce que l'école apprend une obéissance utile ? Est-ce qu'une catégorie intellectuelle en pensant ainsi ne s'isole pas ? Est-ce que le rêve le plus répandu n'est pas d'oublier une perception de pauvreté perçue comme stigmatisante pour essayer de ressembler à un imaginaire 'inverse' riche et conventionnel ? Face à tant de questions, est-ce que les débats et le processus qu'ils engagent ne sont pas essentiels ? Est-ce que dans cette ville, il n'y a pas encore plus qu'ailleurs de questions sans réponse ?
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