Ce samedi est la date du quarantième
anniversaire du coup d’état de Téodoro Obiang Nguéma en Guinée Equatoriale.
Loin d’un journalisme diplomatique, de nombreux media français se lâchent et tirent
à boulets
rouges sur l’ubuesque
tyran, actuellement le
plus ancien chef d’Etat en exercice en Afrique. Sa dictature est avec celle
d’Egypte, de l’Erythrée et du Burundi parmi les quatre pires dictatures d’Afrique.
A Paris, Raimundo Ela Nsang, fondateur du parti Coalition restauratrice de l’État de démocratie (CORED), a choisi d’alerter une fois de plus sur la situation de son pays, par une manifestation au Trocadéro. L’opposant précise qu’en réalité « Obiang est au pouvoir depuis 50 ans, car il avait été promu chef des armées le 6 mars 1969 juste après une tentative de coup d’Etat contre son oncle ».
A Paris, Raimundo Ela Nsang, fondateur du parti Coalition restauratrice de l’État de démocratie (CORED), a choisi d’alerter une fois de plus sur la situation de son pays, par une manifestation au Trocadéro. L’opposant précise qu’en réalité « Obiang est au pouvoir depuis 50 ans, car il avait été promu chef des armées le 6 mars 1969 juste après une tentative de coup d’Etat contre son oncle ».
Dans son discours de clôture de la manifestation, l’opposant
dénonce les crimes
économiques, politiques,
électoraux. Il dénonce l’accaparement de la richesse du pays par le vice-président
Téodorin Nguema Obiang Mangue, bien connu pour ses Biens
mal acquis, mais aussi par son frère, « l’éternel ministre du pétrole »,
Gabriel Mbega Obiang Lima. Les deux fils se sont positionnés pour prendre la
succession.
Raimundo Ela Nsang conclut son discours sur l’obsolescence
du régime actuel : « les gouvernements occidentaux ne se rendent pas
compte qu’il faut urgemment changer et placer l’intérêt de la préservation de
la planète comme priorité et que, dans ce cas, des régimes comme ceux d’Obiang
doivent disparaître. »
Régis Marzin,
Paris 5 août 2019
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