Hany Abu-Assad, réalisateur du film 'Omar', lors de la projection en avant-première à l'Institut du Monde Arabe, le 23 septembre 2013. Le film, prix du jury 'Un certain regard' à Cannes en 2013, sortira en salle le 16 octobre. Il raconte le drame en Cisjordanie d'un homme piégé de toute part, entre violence, manipulation, amitié, amour, convictions. Au départ, trois jeunes palestiniens tuent un soldat israélien. Seul Omar est arrêté, torturé, immédiatement psychologiquement perturbé par un agent secret, puis libéré... Il s'enfonce progressivement dans un abîme de complots et de doutes. La surveillance policière est en arrière-plan. Toute confiance devient impossible, la paranoïa pourrait se généraliser, mais, ce sont surtout des calculs individuels qui se confrontent. Engagés dans des luttes politiques, les destins sont brisés par une structure historique qui les dépasse et les aliène jusqu'au fatalisme et au désespoir. Le choix de la violence, à l'origine du drame, dans une lutte de libération, est au final profondément questionné, sans illusion et sans simplification. Le cinéma transforme un récit autour d'une situation inextricable et insoluble en réflexion pour essayer de sortir d'un cercle vicieux.
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