En rentrant de la manifestation des sans-papiers, je croise une seconde manifestation, toute aussi énervée, et peut-être même plus. Il s'agit des parents et de salariés de la ville en colère contre la manière dont la réforme des rythmes scolaires du primaire est appliquée depuis la rentrée. A les entendre, ça devient la pagaille, et les élu-e-s ne les écouteraient pas assez. Le principal reproche, c'est le manque de locaux. Mais ils et elles soulignent aussi le manque de moyens humains, de dialogue entre certains acteurs, et d'organisation des rôles. C'est ce qu'indique un tract des animateurs et directeurs des centres de loisirs de la ville (CGT et UNSA) qui sont en grève depuis hier. Ce n'est pas le principe de la réforme qui est contesté mais la qualité de l'organisation, qui a été accélérée pour obtenir un avantage financier, ce qui se comprenait car la ville est pauvre et endettée. La responsabilité initiale de l'improvisation forcée qui retombe sur les enfants incombe donc au gouvernement. Celui-ci a fixé une règle qui s'applique très mal dans les villes qui manquent de moyens.
vendredi 27 septembre 2013
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