Je voudrais remercier tous les musiciens qui ont brillamment assuré pendant le Festival International au Féminin à l'Espace Fraternité d'Aubervilliers, pendant la partie concert avec Adama Coulibali, les jeunes chanteuses et danseuses 'mandingues', Assi Diabaté, Ina Baba Coulibali et Fantani Touré. Cette photo est prise pendant le concert d'Ina Baba Coulibali, que j'avais déjà photographiée en mars 2013. Je remarque l'instrument que je retrouve ensuite sur le net : il s'agit du n'koni c'est-à-dire l' "instrument mélodique d'origine peulhe, utilisé depuis l'antiquité par cette ethnie", le "luth de la tradition mandingue classique ... instrument roi par excellence de la musique classique mandingue". Je le remarque aussi parce que la guitare électrique, trop expressive, a du mal à trouver une place harmonieuse dans certains morceaux traditionnels, et parce que je sens le potentiel impressionnant de cet instrument qui existait plusieurs siècles avant la guitare électrique.
Je n'ai pas pu venir pour la partie débat à 18h sur le mariage forcé et les violences faites aux femmes. La journée est organisée par des malien-ne-s d'Aubervilliers. Sans doute, y-a-t-il moins d'euphorie que lors du festival en mars 2013, juste après les combats au Mali. Je quitte la salle après les remerciements à toutes les armées africaines. Le point de vue ne tient compte que de l'avis de la population d'un seul pays, c'est dommage, car les violences contre les femmes ne doivent pas faire oublier les violences des nombreuses dictatures 'amies de la France', qui ont toutes tenté de redorer leur blason au travers du conflit malien. Même si ce n'est pas le sujet de la soirée, la question n'est pas négligeable, à moins de feindre que les avis de l'armée française et des dirigeants socialistes soumis à son influence comptent plus que la réalité africaine.
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