mercredi 5 octobre 2011

4 octobre 2011, Paris, Cameroun : la peur va-t-elle changer de camp ?

A la bourse du travail de Paris, a lieu un important meeting rassemblant Survie (Fabrice Tarrit, Président de Survie), Tribunal Article 53 (Yves Mintoogue), Union des Populations du Cameroun (Augusta Epanya), Front Uni de la Diaspora Camerounaise (Robert Wanto Waffo), Sortir du colonialisme (Gisèle), AFASPA (Michèle Decaster), Fédération des Congolais de la Diaspora (Benjamin Moutsila), Afriques En luttes (NPA, Moulaye Aidara), Parti de Gauche (Patrice Finel), PCF (Jacques Fath, responsable national du PCF aux relations internationales), Europe Ecologie Les Verts (Benjamin Bibas) et 60 personnes environ.Depuis 1982, le dictateur Paul Biya maintient son peuple sous la dictature et il s’apprête à s’imposer de nouveau au pouvoir le 9 octobre dans une nouvelle élection frauduleuse. Le texte d'invitation au meeting dit "Le 31 août, le président Nicolas Sarkozy disait à ses ambassadeurs : « Ce qui est nouveau, après des décennies pendant lesquelles la stabilité des régimes en place primait, à l’Est comme au Sud de l’Europe, c’est la volonté de la France d’accompagner avec détermination le mouvement des peuples vers la démocratie. » Les 29 années de dictature au Cameroun n’ont été possibles que grâce au soutien français. Face à une nouvelle instrumentalisation des élections au profit d’une dictature « amie de la France », le gouvernement va-t-il enfin mettre fin au double langage et poser des actes pour aider à une réelle démocratisation du Cameroun?" Pour l'instant, la communauté internationale et le gouvernement français qui savent choisir leurs objectifs en fonction de leurs intérêts ne bougent pas. La dictature du Cameroun est aussi violente que celle de la Tunisie. Est-ce que la peur va changer de camp ? Ici pour dénoncer les soutiens français ou européens et là-bas pour résister à la mascarade électorale ?

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