Bisesero au Rwanda est maintenant de plus en plus connu comme lieu symbole de l'implication française au Rwanda. Sur ces collines, 50 000 Tutsi furent massacrés en 3 mois. Il en restait 2000 (selon le texte de la pièce, beaucoup plus selon des témoignages) à l'arrivée d'un groupe de militaire français. Pendant le récit mis en musique dans la cantate, "Rwanda 94 – La Cantate de Bisesero" de Groupov / Garett List / Jacques Delcuvellerie / Mathias Simons, deux questions sont posées: pourquoi les soldats français n'ont-ils pas alors laissé une partie d'entre eux pour protéger les 2000? Pourquoi ont-ils mis 3 jours à revenir? Au bout de 3 jours, il ne restait que 1000 rescapés (selon le texte de la pièce). Cet épisode tragique symbolise l'opération Turquoise et l'enquête sur Bisesero se poursuit en 2013 (vidéo de Jacques Morel, résumé de Jacques Morel, article Survie 2013, résumé Survie 67, Silence Turquoise de Laure de Vulpian). Une partie des plaintes de rescapés contre des militaires français en 2006 (Survie, FIDH, LDH) concerne Bisesero. La complicité des militaires et politiciens français (cf plus globalement Survie, exCEC, Jacques Morel) avec les auteurs du génocide s'étend de 1990 à 1994. La pièce, elle raconte les 3 mois d'horreur indicible. Accompagné par la musique de l'orchestre, le chant, et le texte des acteur-trice-s, le-la spectateur-trice partage une partie des impressions terrifiantes, tout en restant à distance. Très peu de choses sont expliquées, le point de vue est celui des rescapé-e-s qui témoignent, disent juste le peu qu'ils-elles pouvaient comprendre,
par exemple, que les miliciens recevaient de l'argent pour
'travailler', pour chaque jour ôter des vies. C'était ce dimanche aux métallos, à Paris.
dimanche 13 octobre 2013
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