Après les trois premières ‘expositions’ immersives de 2018, ‘Gustav Klimt’ et ‘Hundertwasser,
sur les traces de la Sécession viennoise’, Culturespaces
propose au public parisien et aux touristes du monde entier une nouvelle
exposition ‘Vang
Gogh : la nuit étoilée’. La création est signée Gianfranco
Iannuzzi, Renato Gatto, et Massimiliano Siccardi. Dans l’ancienne fonderie, 140 vidéo-projecteurs et 50
enceintes arrosent les visiteur-se-s de lumières et de sons.
D’emblée, ayant déjà compris et apprécié à l’exposition
Klimt le principe des œuvres ‘immersives’, je considère que je connais
le travail de Vincent Van Gogh, qu’il fait partie de ma culture, et que je ne
suis pas là pour voir ou apprendre quelque chose du génie néerlandais. J’ai
déjà tellement aimé et admiré cet homme et ses peintures. Il y a en outre dans ses
toiles un traitement de la matière et une touche en trois dimensions qui sont
perdu dans la projection. La musique est aussi là en plus.
On peut se laisser aller à regarder tout ce qui bouge. Le
public ici fait partie de l’œuvre, c’est interactif de manière modérée, subtile,
discrète. Comment croire qu’une fonderie soi-disant à mettre en valeur a plus d’importance
que des humain-e-s en quête de quelque chose ? Cette fois, il y a foule et
cela se complique, peut-être.
Le temps passe alors très vite au milieu de cette foule mondialisée
armée de portables. Comment une œuvre traverse-t-elle le temps ? Comment
les conditions se sa visibilité joue-t-elle sur sa compréhension ? Pourquoi
cet intérêt si vivant ? Quelle démocratisation ou popularisation ? Quelle importance ?
Mais, je comprends que j’arrive ce jour-là à mes limites en vitesse de perception des choses et de synthèse. Fatigue et manque de détente, aussi. Moins de ‘lâcher-prise’. Mes photos sont moins bonnes que l’an passé. Une création immersive sur le Japon me laisse de marbre. J’apprécie beaucoup l’œuvre cosmique de Thomas Vanz « Verse » dans une petite salle très calme.
En sortant, la lumière naturelle de l’été sur les murs de Paris, prend soudain toute sa valeur.
Régis Marzin
Article écrit et publié le 7 juillet
NB : Attention ! Les photos de cet article sont des superpositions à la prise de vue réalisées par Régis Marzin : aucune réalité visible correspondante n’a existé pour chacune d’entre elles.
Mais, je comprends que j’arrive ce jour-là à mes limites en vitesse de perception des choses et de synthèse. Fatigue et manque de détente, aussi. Moins de ‘lâcher-prise’. Mes photos sont moins bonnes que l’an passé. Une création immersive sur le Japon me laisse de marbre. J’apprécie beaucoup l’œuvre cosmique de Thomas Vanz « Verse » dans une petite salle très calme.
En sortant, la lumière naturelle de l’été sur les murs de Paris, prend soudain toute sa valeur.
Régis Marzin
Article écrit et publié le 7 juillet
NB : Attention ! Les photos de cet article sont des superpositions à la prise de vue réalisées par Régis Marzin : aucune réalité visible correspondante n’a existé pour chacune d’entre elles.
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