Le festival Villes des musiques du Monde a
programmé à l’Espace Renaudie à Aubervilliers, Serge Teyssot-Gay et ses
« amis », le batteur Cyril Bilbeaud, le trompettiste bruitiste
Méderic Colligon, le saxophoniste Akosh S., le rappeur anglophone Mike Ladd, le
slammeur Marc Nammour.
C’est dans le quartier de la Maladrerie que ça se passe.
Au début, un groupe ‘surprise’ de très jeunes rappeurs qui vient d’être
présenté comme venant de l’Office municipal de la jeunesse d'Aubervilliers
(OMJA) chante en première partie et pose son ambiance devant un public assis.
Bientôt, Mike Ladd, à gauche, et Marc Nammour, à
droite, se succèdent et se répondent sur scène, chacun dans son style. L’un
jette des textes en anglais, dans une approche plus esthétique dans le phrasé
et les sonorités de la voix, qui m’évoque New-York, l’autre sort des textes en
français, dans une approche plus intellectuelle et sociale, en décrivant une
vie en banlieue.
C’est surtout Serge Teyssot-Gay qui structure, qui
met le niveau de tension en variant son jeu, …… Il y a aussi quelques passages de guitare enregistrés, mis en boucle et déclenchés avec le pied
… et
quelques phases de solo plus rapides.
C’est en fait le duo Serge Tessot-Gay - Cyril
Bilbeaud qui fonctionne au maximum. L’absence de guitare basse permet de
revenir à l’essentiel. J’ai rarement autant apprécié le son d’une grosse
caisse.
...
Depuis
Zone
libre, il y a le mélange de rap et de rock, la recherche d’une fusion du
meilleur des deux genres.
L’ambiance monte pendant les derniers morceaux etle rappel. Marc Nammour réussit à faire se lever le public assez calme jusqu’à
là.
Cela accélère. Au niveau photo, ce n’est pas possible
de suivre. Je décroche là-dessus. Cela accélère mais il n’y a pas de
lâché-prise dans l’air. Le style est sous-contrôle jusqu’au bout.
Régis Marzin, 1er novembre 2016,
PS :
les photos sont brutes, non améliorées sauf la 37.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire