Les 20 ans des Ogres de Barback à l'Olympia, je m'en souviendrais! Un concert exceptionnel, unique en son genre, inclassable, pour tous les goûts, pour toutes les générations, dans des ambiances tout le temps changeantes, captivant du début à la fin. Je ne sais pas quelle impression retenir précisément, entre les chansons pour enfants et par des enfants, des chansons françaises de grands parents, des chansons tristes, tendres, calmes, puis la chorale de cuivre Eyonlé du Bénin, la rue Kétanou, et surtout la troupe de danse rrom de Slovaquie, Kesaj Chavé au final ! C'était juste époustouflant, drôle, agréable aux oreilles et aux yeux, plein de passion, de révolte, d'énergie, de jeunesse et de tendresse.
Avant, je revenais à pied de la manifestation des burkinabé-e-s fêtant la chute de leur dictateur détesté, très concentré sur cette victoire, et je suis arrivé à l'Olympia, où j'ai été pris dans une chaleur tropicale tout à fait parisienne.
Les ados de Kesaj Chavé étaient surexcité-e-s, ils et elles ont finis par exploser la chose de leur folie spectaculaire! Il y a eu le n'importe quoi le plus génial que j'ai jamais vu et entendu! sans aucun rapport avec les belles danses des rroms qu'ils et elles auraient pu nous montrer, juste un concentré de couleurs, de gesticulations impudentes et de bonheur ! à réveiller Guy Debord de sa tombe !
Les ados de Kesaj Chavé étaient surexcité-e-s, ils et elles ont finis par exploser la chose de leur folie spectaculaire! Il y a eu le n'importe quoi le plus génial que j'ai jamais vu et entendu! sans aucun rapport avec les belles danses des rroms qu'ils et elles auraient pu nous montrer, juste un concentré de couleurs, de gesticulations impudentes et de bonheur ! à réveiller Guy Debord de sa tombe !
Après, à peine guéri d'un rhume, à la fin de plus d'un mois sans repos, j'étais épuisé... je me disais que je n'arriverais pas à me lever pour aller au Père Lachaise le lendemain, à l'inauguration de la stèle de la mairie de Paris en souvenir des victimes du génocide des Tutsi du Rwanda. Je savais que les Ogres s'intéressaient au Rwanda, à la vérité et à la justice après le génocide, mais je n'y pensais pas, je me disais juste que si j'avais retrouvé de l'énergie grâce au concert, alors je devais l'utiliser pour me lever lendemain. Tant et si bien que ma fatigue disparut.
(Article écrit et publié le 2 novembre.)
(Article écrit et publié le 2 novembre.)
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