lundi 31 août 2015

Dimanche 30 août, St-Denis, la guinguette climat

Ce week-end, au bord du canal de Saint-Denis, est installée une guinguette 'climat', dans laquelle sont prévues des "discussions de comptoir" sur l'agriculture urbaine et sur les jardins dans les villes. C'est organisé par le collectif Mund Gawi, "réunissant des associations concernées par les enjeux environnementaux afin de proposer une alternative  citoyenne et innovante à la COP21".
A la guinguette, on parle donc de climat (tiens! la veille, la ministre de l'écologie était en Afrique, partie saluer le petit Bongo), de transition énergétique, de graines, de bacs de plantations, de "petites initiatives cumulées", d' "échanges des expériences de voisinages", du "faire", c'est-à-dire du "fait-soi-même" (et de sensibilisation au symptôme, enfin non ! ... cela s'est juste une idée que j'ai eue en passant). 
Etant végétarien et non-violent, en arrivant, je ne suis guère convaincu par le tannage d'une peau de mouton même si cela se discute... et je n'en discuterai pas avec des personnes que je ne connais pas !
Il fait tellement chaud, qu'au bord du canal, je me sentirais presque en vacances, si cela avait un sens pour moi, avec une envie de ne rien faire pas trop longtemps . Je viens en curieux, un peu journaliste en week-end, pour le plaisir de bloguer ensuite, mais je ne suis sans doute pas le seul pour qui la limite entre activité de 'travail' et loisir est floue. Autour d'une table, une architecte présente un projet de jardin à Aubervilliers. Dans la conversation, il est question des producteurs, entrepreneur-se-s ou salarié-e-s et des bénévoles, qui ont parfois des difficultés à s'entendre sur des objectifs communs dans les jardins des villes. En remettant en cause les modes de vie, faut-il questionner aussi le salariat ? Sans doute... et pour que faire ensuite des idées des débats... Faut-il aussi questionner la perception du temps et la gestion présente des priorités dans toute perspective écologiste ?
Tout cela me rappelle le Festival des Résistances et des Alternatives de Paris, toute ma jeunesse !
Un peu plus tard, la guinguette se remplit, un groupe de cyclistes fluorescent-e-s vient d'arriver, et je file alors au bord du canal...

dimanche 30 août 2015

28 août 2015, Paris 19, Silhouette, c'est reparti !

Le festival Silhouette du 28 août au 5 septembre 2015 au Parc de la Butte du Chapeau Rouge, c'est reparti! D'abord avec le vendredi le groupe Baben Sissoko...
... puis les courts-métrages présentés par l'équipe du festival. Ce soir, j'ai aimé tous les films, les 7! J'ai préféré le premier, 'WHAT WE DID BEFORE WE DRANK COCOA TOGETHER' film tchèque d'Aramisova.
Le lendemain, 4 réalisatrices sont présentes Diana Munteanu (à gauche) auteure de 'DEUX RIVAGES', un conte métaphorique sur une migrationCéline Devaux (2e à gauche) auteure du 'REPAS DOMINICAL', un film qui parle d'homosexualité dans un contexte familiale très 'normal', sans doute mon film préféré parmi les 14 des deux premiers jours, Inès Loizillon (3e) auteure de 'KISS ME NOT', un très beau court tourné avec des ados, et Mélanie Tourneur (à moins que ce soit Eve Deroeck) (à droite) une des 2 auteures de 'LOOPER'.

dimanche 23 août 2015

23 août 2015, Penn ar bed, Gouel Lok Maze

Cette année à Lok Maze, les gens volent plus que de coûtume. Aux polochons,
...et au rugbi strobet aussi ! cela donne des photos très aériennes...

samedi 1 août 2015

1er août 2015, Paris : conférence sur Djibouti et les alternances en Afrique

Le porte-parole de la coalition de l'opposition djiboutienne Union pour le Salut National, Daher Ahmed Farah, en France depuis quelques semaines, était en conférence à la mairie du 2e arrondissement de Paris, le samedi 1er août, pour discuter avec la diaspora. Un autre intervenant, Me Zakaaria, a insisté sur le refus du 4e mandat présidentiel de Guelleh en 2016, dans un pays où la limitation du nombre de mandats a déjà été enlevée.
Le débat est aussi dans les couloirs. Pour 2016, une mascarade se prépare certainement, entre fichier électoral gonflé et bourrage d'urnes, et une urgence serait de parler du processus électoral, lui-même, s'il n'est pas possible d'empêcher le tyran de se présenter.
La communauté internationale et les ambassadeurs occidentaux écoutent mieux l'opposition depuis 2014, depuis, que celle-ci a réussi faire admettre officieusement l'honteuse inversion de résultat des législatives de février 2013, mais s'engagera-t-elle pour la démocratie dans ce pays où résident tant de bases militaires ? Dans un pays où la population est majoritairement de religion musulmane, pourquoi laisser un dictateur se confronter à la population et mettre un processus de démocratisation dans une voie sans issue ? La démocratisation de la Tunisie ne pourrait-elle pas servir de modèle ?
Les militaires français conservateurs et enfermés dans des habitudes accepteront-ils de ne plus collaborer avec un dictateur ancien style et à son clan affamé de l’argent des loyers des bases? Le ministre de l’Afrique Jean-Yves Le Drian, pour qui « la stabilité des pays hôtes est primordiale », et qui voit cette stabilité dans la "coopération en matière de défense avec le gouvernement djiboutien" issu d'élections aux résultats inversés, a-t-il vérifié s’il y a, comme au Tchad, de la corruption de fonctionnaires français en retour, qui pourrait être un frein à des évolutions politiques également positives pour la politique française ?
Comme au Gabon, et dans plusieurs autres pays, il serait également important que l'ONU, l'OIF, l'Ue et l'Ua, s'engagent dans un accompagnement technique et politique du processus électoral de bout en bout, pour éviter une fausse élection qui deviendrait ensuite une source de tensions grandissantes.
Régis Marzin, article écrit le 4.8.15