Grosse journée anticoloniale et de soutien aux peuples africains en lutte contre les dictatures. Symboliquement fort, une vingtaine de policier-ère-s en civil défend l'accès au Bien Mal Acquis d'Ali Ben Bongo au 21 rue de l'Université à Paris, un bien valant 100 Millions d'Euros, spoliés, avec le reste de l'argent du pétrole, au peuple gabonais vivant dans la misère, sous le regard complaisant de l'armée française à Libreville. Les policiers se cachent derrières les banderoles. Il y a là des gabonais-e-s en colère, des membres de Jeudi Noir, de Survie, de Sortir du colonialisme et des Verts. Au Gabon, la difficulté reste surtout l'absence d'opposition politique sérieuse et reconnue, pour aller vers une démocratisation. Le perdant de l'élection-mascarade de 2009, qui avait sans doute gagné, devenu opposant principal, Mba Obame, n'a pas un soutien très fort à cause d'un passé très ambigüe dans le régime d'Omar Bongo. La responsabilité de la Françafrique reste déterminante dans l'évolution de la situation pour le peuple gabonais.
dimanche 27 février 2011
26 février 2010, "Ali Ben Bongo dégage !" à la manifestation Anticoloniale
Libellés :
Afrique,
résistances africaines
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