Une conférence de presse sur la départementalisation forcée de l’île comorienne de Mayotte-Maoré par la France à Paris est organisée par le Collectif des Associations Comoriennes, dont font partie Mabadi Ahmédali et Mustapha Abdou-Raouf. Les intervenant-e-s sont Saïd Abass Ahmed, consultant en négociation internationale et médiation en zone de conflits, Sylvie Jean, Responsable Afrique du PCF, Nils Anderson, d’ATTAC, et, Mohamed Kadamy représentant l’Amicale Panafricaine. L'illégalité de la prédation française depuis 1975, dénoncée par 20 résolutions de l'ONU est rappelée, le colonialisme français et la françafrique sont vigoureusement dénoncés. Des pistes de travail sont évoquées. La justice internationale peut-elle fonctionner aux Comores ou se sont noyé-e-s 7000 comoriens-ne-s en raison du visa Balladur-Pasqua entre les îles où habitent des comorien-ne-s de même culture, des mêmes familles ? Le scandale continue. La conférence s'est transformée en réunion-débat: la maison des associations sous pression de la mairie centrale de Paris, semble-t-il, poussée, elle-même, par le Ministère des Affaires Étrangères, a essayé d'interdire la conférence de presse. Et pourquoi, vous croyez ?
jeudi 31 mars 2011
31 mars 2011, la départementalisation de Maoré-Mayotte contraire au droit international
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Afrique,
résistances africaines
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