Saleh Kebzabo, à droite, de l'Union Nationale Pour la Démocratie et le Renouveau, est le président de l'un des 3 partis valables d'oppositions à la dictature de Déby au Tchad. L'Etat tchadien, protégé par l'armée française, vient d'organiser en février des législatives, une vraie mascarade, complètement truquée. La Commission Européenne est encore venue observer et se faire instrumentaliser au profit d'un dictateur ami de la France, avec dans la combine le belge Louis Michel, exactement comme au Togo en mars 2010. L'homme politique tchadien vient donner des détails, mais le 24 avril, l'élection présidentielle sera aussi un fiasco, et aucun moyen ne semble pouvoir l'arrêter. Les papiers sur la table sont des cartes électorales achetées au marché preuve des trucages. En même temps à Djibouti le dictateur Omar Guelleh a fait la même chose. Pendant que les yeux sont tournés vers la Cote d'Ivoire où une soit disant 'communauté internationale' justifie ses actions par le droit aux élections, à Djibouti et au Tchad, l'hypocrisie continue. Je n'arrive pas à faire de bonnes photos, je ne peux me présenter comme photographe ici. Il est très fatigué. Il explique aussi que la Société Civile au Tchad a abandonné le terrain. Le retour de l'espoir après la Tunisie et l'Egypte est bien loin.
samedi 9 avril 2011
9 avril 2011, Paris, conférence-débat de Saleh Kebzabo, opposant à la dictature tchadienne
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