Depuis la dernière fête de l'Humanité en 2010, beaucoup de choses ont déjà changé en Afrique. A Paris, j'observe beaucoup de divergences depuis les guerres en Côte-d'Ivoire et en Libye entre une frange très pessimiste de militant-e-s qui se radicalise, surtout dans les diasporas, et une frange qui au contraire essaye de s'organiser en anticipant sur les prochaines évolutions. Je participe à plusieurs débats sur le stand de
Survie + CADTM + Sortir du Colonialisme + D’ailleurs nous sommes d’ici + Union des Population du Cameroun + CAAComores + Fédération des Congolais de la Diaspora + Ça suffit comme ça ! (Gabon). Le samedi, le stand accueille un invité d'honneur, opposant important de la dictature au Gabon,
Marc Ona, de "Cà suffit comme çà!", qui explique les actions courageuses de la société civile gabonaise contre à la dictature: la société civile se mobilise pour la transparence et contre les fraudes dans les élections législatives prévues fin décembre ou en 2012: même si dictature se renforce sur certains plans avec Ali Bongo, "la peur a changé de camp" dans une "guerre asymétrique". Le dimanche, a lieu un autre débat dans la lutte contre les dictatures de la zone d'influence néocoloniale française en Afrique, sur la dictature de Paul Biya au Cameroun à 3 semaines d'une mascarade électorale annoncée. Le gouvernement français laissera certainement faire à cause des forts intérêts français avec de nombreuses entreprises dans ce pays. L'Union Européenne, elle, a encore le mauvais rôle de caution morale d'une élection frauduleuse puisque Paul Biya est reconnu comme un dictature qui a empêché toute opposition de se constituer bien en amont. Peux-t-on empêcher l'Europe de continuer de servir les dictatures ? Est-ce que l’hypocrisie continue en France malgré certains nouveaux discours depuis les événements d'Afrique du Nord ? La fête de l'Humanité n'est pas qu'un lieu pour la musique et l'alcool, on y réfléchit aussi beaucoup. Question photos, je finis le week-end frustré sans avoir eu assez de temps pour m'y consacrer.
Depuis la dernière fête de l'Humanité en 2010, beaucoup de choses ont déjà changé en Afrique. A Paris, j'observe beaucoup de divergences depuis les guerres en Côte-d'Ivoire et en Libye entre une frange très pessimiste de militant-e-s qui se radicalise, surtout dans les diasporas, et une frange qui au contraire essaye de s'organiser en anticipant sur les prochaines évolutions. Je participe à plusieurs débats sur le stand de Survie + CADTM + Sortir du Colonialisme + D’ailleurs nous sommes d’ici + Union des Population du Cameroun + CAAComores + Fédération des Congolais de la Diaspora + Ça suffit comme ça ! (Gabon). Le samedi, le stand accueille un invité d'honneur, opposant important de la dictature au Gabon, Marc Ona, de "Cà suffit comme çà!", qui explique les actions courageuses de la société civile gabonaise contre à la dictature: la société civile se mobilise pour la transparence et contre les fraudes dans les élections législatives prévues fin décembre ou en 2012: même si dictature se renforce sur certains plans avec Ali Bongo, "la peur a changé de camp" dans une "guerre asymétrique". Le dimanche, a lieu un autre débat dans la lutte contre les dictatures de la zone d'influence néocoloniale française en Afrique, sur la dictature de Paul Biya au Cameroun à 3 semaines d'une mascarade électorale annoncée. Le gouvernement français laissera certainement faire à cause des forts intérêts français avec de nombreuses entreprises dans ce pays. L'Union Européenne, elle, a encore le mauvais rôle de caution morale d'une élection frauduleuse puisque Paul Biya est reconnu comme un dictature qui a empêché toute opposition de se constituer bien en amont. Peux-t-on empêcher l'Europe de continuer de servir les dictatures ? Est-ce que l’hypocrisie continue en France malgré certains nouveaux discours depuis les événements d'Afrique du Nord ? La fête de l'Humanité n'est pas qu'un lieu pour la musique et l'alcool, on y réfléchit aussi beaucoup. Question photos, je finis le week-end frustré sans avoir eu assez de temps pour m'y consacrer.
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