dimanche 4 mars 2018

4 mars 2018, Etre moderne : Le MoMA à Paris et la chorale virtuelle

Sortie du dimanche soir, aussi pour découvrir un lieu, la Fondation Louis Vuitton, un nouveau musée à touristes dans le Bois de Boulogne. L’exposition qui se termine s’appelle ‘Etre moderne : Le MoMA à Paris’. Exposition intéressante, mais je me demande si le grand musée new-yorkais peut prêter ses meilleures œuvres. J’hésite à prendre des photos, je me freine. Il y a une salle interactive, il y a un projecteur de lumière blanche qui éclaire un mur, comme un écran, les gens passent, jouent avec leurs ombres, se prennent en photo, certain-e-s s’embrassent. C’est mignon. Mais, je décide de ne pas sortir mon appareil et d’éviter de faire simple.
Finalement, à mon second tour, je choisis de photographier la seule chose qui n’est pas photographiable, de la musique, le son lui-même. Dans la dernière salle, il y a un circuit au milieu d’enceintes qui sortent les voix d’une chorale. Les enceintes sont comme les têtes des choristes. On a un son proche d’un son devant une vraie chorale. C’est impressionnant, une œuvre assez technique et conceptuelle. Cela s’appelle "The Forty Part Motet". L’artiste Janet Cardiff a enregistré le chœur de la cathédrale de Salisbury (dont les sopranos sont des enfants) qui chantent ‘Spem in alium un motet à quarante voix indépendantes, composé par le compositeur anglais Thomas Tallis (1505 - 1585).
Régis Marzin, article écrit et publié le 20 mars 2018

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