Les démocrates djiboutiens réunis dans la coalition Union pour le Salut National, se rencontrent quelques jours avant la mascarade électorale des législatives à Djibouti. Plusieurs bases militaires occidentales sont installées dans ce pays, sans contrôle de l'utilisation des loyers, qui sont détournés par le clan du dictateur au pouvoir. La dictature djiboutienne est sur le modèle de celle de Ben Ali en Tunisie, une dictature 'sans soupape'. La surveillance et la répression ne laisse pas la possibilité aux démocrates de s'organiser correctement. Ces élections devraient cependant permettre quelques progrès et monter l'illégitimité du pouvoir. Les états occidentaux profitent du besoin des dictateurs africains de se faire d'autant plus valoir qu'ils ne le méritent pas: la position géographique stratégique du pays suffit donc à assurer le silence. La Chine aussi semble soutenir le régime à lire les communiqués de l'agence de presse Xinhua. En faisant une revue de presse, je constate à quel point peu de monde s'intéresse au sort du peuple djiboutien. Le Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique a alerté la presse par un communiqué et les député-e-s français-se-s par un courrier d'interpellation, sachant qu'il reste encore beaucoup de chemin à parcourir ici et là-bas.
mercredi 20 février 2013
20 février 2013, Paris, conférence-débat des démocrates djiboutiens
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Afrique,
résistances africaines
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