J'arrive pour la dernière heure du colloque 'Collectivités publiques et traitement de l’urgence sociale' à l'Espace Fraternité d'Aubervilliers. J'écoute d'abord l'adjoint au maire de la ville de Grenoble, Olivier Noblecourt, et le vice-président du conseil général de la Seine-Saint-Denis, Jean-François Baillon. Ce dernier donne les chiffres du RSA dans le 93: 2004: 40 000, 2011: 70 000, début 2013: 85 000. A Grenoble, il y a de bonnes idées et pratiques en terme de redistribution. Dans le 93, revient le fait que l'argent manque, qu'il y a un effet de masse, et que la situation est 'sinistrée'. Le PIB du 93 est celui du Portugal mais le 93 ne bénéficie pas d'autant de solidarité européenne. A Aubervilliers, 16% des ménages consultent les services sociaux. Il est aussi question du plan national de lutte contre la pauvreté. Il y aurait des lois à corriger, comme par exemple d'attribuer la priorité des places en crèche au plus pauvres. L'adjoint au maire de Grenoble souhaiterait enlever le quotient familial des impôts qui est une immense niche fiscal pour les 10% les plus riches. Jean-Claude Waquet, le président de Campus Condorcet, témoin du colloque, conclut par un synthèse brillante applaudie 2 fois. Je note quelques idées: 'l'enkystement de la pauvreté devenue structurelle', la tension entre l'expérience, les pratiques et la réflexion théorique qui voit l'urgence sociale plus exceptionnelle, la divergence pour distinguer ce qui est urgent, les 'conflits en actions et principes et entre sollicitations et droits', 'le droit qui pose la question de l'accès au droit', la recherche 'd'équilibre entre urgence et durable', et la question du 'territoire' pour agir. Cette synthèse ouvre le débat par de nouvelles questions? Alors ... à suivre...
lundi 13 mai 2013
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