La question discutée est surtout de savoir ce qu'il faudrait faire en cas de dialogue. Le principe même de ce dialogue est évidemment contesté par une partie de la salle. Des arguments existent cependant en faveur de ce dialogue: des demandes diplomatiques en ce sens, semble-t-il venant des USA, de la France ou du Vatican, ou le nouveau contexte régional avec la question de la limitation du nombre de mandats qui va changer rapidement la donne dans les pays voisins, en RDC, au Burundi et au Rwanda autant qu'au Congo Brazzaville.
Mauvais journaliste qui ne pose même pas de question, je propose ma contribution, en signalant, que même le départ de Blaise Compaoré peut être lié au Grands Lacs, parce que la pression internationale ne pouvait pas diverger, et que dans un 4e pays voisin, le Gabon, le dictateur est de plus en plus fragile. Je conclus sur le fait que la situation au Congo-Brazzaville dépend aussi de l'extérieur, et que cet influence n'est pas facilement maîtrisable et prévisible, qu'il y a actuellement beaucoup de paramètres inconnus, ce qui pourrait impliquer un besoin de réactivité des opposants à Brazzaville pendant les 2 années à venir.
Le débat se termine par la rédaction d'un communiqué. Pendant le pot final, je signale à un participant qu'il ne faudrait pas que le fait que le déclenchement du déclin de Sassou Nguesso et l'opportunité nouvelle de son départ en 2016 dépendent du sort de son voisin Joseph Kabila, dérange l'organisation de l'opposition au Congo Brazzaville.
Article écrit et publié le 30.3.15
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