Le vendredi 5
février, au siège d’Amnesty international France à Paris, a lieu une conférence
de presse sur la situation des droits humains Djibouti. Elle est organisée par Maki
Houmed-Gaba, à gauche, le représentant en France de l’Union pour le Salut
National et Makaila Nguebla, animateur, à droite. Un 3e intervenant
est Ahmed Loïta. Les journalistes et sympathisants sont une vingtaine. Il y a
aussi deux taupes, bienvenues.
Maki
Houmed-Gaba replace le processus
électoral de la présidentielle dans le cadre historique. L’intervenant
principal est Said Houssein Robleh, victime des forces de l’ordre, le
21 décembre 2015. Le député raconte exactement la double attaque du pouvoir
qui a détruit le processus électoral. Il explique qu’il a reçu une balle tirée
par la police lors d’une réunion de l’USN et subi une opération chirurgicale à
l’hôpital militaire français de Djibouti. Il demande une commission d’enquête
internationale.
Maki
Houmed-Gaba reprend la parole pendant le débat pour compléter les réponses aux
questions des journalistes par exemple sur la communauté internationale. L’USN
aura-t-elle le temps de sortir du choc de l’agression pour revenir
aux questions électorales ? Les
grandes puissances qui utilisent Djibouti pour des raisons militaires
sortiront-elles de leur silence ? Le dictateur djiboutien a montré qu’il ne
souhaitait faire aucune concession.
Régis
Marzin, article écrit et publié le 11.4.16.
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