Cette photo est plus pour l'anecdote. En arrivant sur la place Edouard Herriot, près de l'Assemblée Nationale, pour une manifestation contre le hold-up électoral à Djibouti, je découvre des manifestant-e-s guinéen-ne-s, eux-elles-aussi inquiets devant l'organisation des législatives en Guinée Conakry qui dégénère, et des manifestant-e-s malien-ne-s satisfait-e-s de l'intervention française au Mali. Les djiboutien-ne-s ont eu droit un instant au micro des malien-ne-s, mais les messages ne correspondaient pas, puisque la diplomatie française reste silencieuse face à la mascarade électorale à l'ombre de la base militaire à Djibouti, et que le dictateur djiboutien, IOGuelleh, profite de la guerre au Mali, des regards focalisés sur le Mali, comme plusieurs dictateurs des ex-colonies françaises pour accentuer la répression. La préfecture n'a même pas prévenu les organisateur-trice-s que plusieurs manifestations étaient prévu-e-s au même moment et au même endroit, ce qui en pratique, revient à rendre inaudible les messages. C'est aussi dommage que les informations n'aient pas correctement circulé entre les réseaux de diaspora surtout djiboutienne et guinéenne puisque ces 2 manifestations étaient sur des législatives en Afrique. Enfin vers 17h30 arrivaient les sans-papiers pour une 4e manifestation prévue à 18h.
samedi 16 mars 2013
16 mars 2013, Paris, manifestion pour Djibouti, et la Guinée
Libellés :
Afrique,
résistances africaines
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire