Je passe une très belle journée à Lille avec Ingénieurs Sans Frontières. C'est la 3e fois que je participe à leurs Journées Nationales pour parler de politique africaine, et cette fois j'arrive assez tôt pour participer aux ateliers précédents. Après la conception de schémas heuristiques autour de la question 'Pourquoi mon ordinateur portable ne dure-t-il que 3 ans ?' sur l'obsolescence programmée, nous passons à un autre atelier sur de nouvelles questions issues de cette première question. Je choisis la table 'Le progrès technologique est-il durable?', et nous réfléchissons aux problèmes, à l'idéal, et à des solutions concrètes. J'ai l'impression que la réflexion d'ISF a muri depuis 2 ans, que les aspects politiques dérangent moins, et que c'est très bien organisé cette année. Je suis aussi plus à l'aise que les fois précédentes. Ensuite, c'est mon atelier et 1h30 de discussion tambours battants. Les projets d'ISF concernent beaucoup le Cameroun, un peu le Burkina Faso, le Sénégal, le Togo. Je réponds aux questions sur les contextes politiques nationaux dans lesquels se placent leurs projets, en mettant l'accent sur la politique française, la politique européenne, les dictatures, les processus de démocratisation difficiles, la guerre au Mali et ses conséquences. Comme avec les autres étudiant-e-s, les questions sont souvent plus pertinentes que dans des débats publics classiques, parce que, sans doute, les étudiant-e-s essayent de vraiment bien comprendre les choses en raccordant les éléments logiquement, en exigeant une meilleure cohérence du discours. Par ailleurs, ils et elles thésaurisent, semblent sérieux-se-s dans les prises de notes et comptes-rendus pour essayer de progresser. A suivre...
dimanche 24 mars 2013
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