En venant au festival international au féminin d’Aubervilliers, je me suis trompé. A force de lire les articles sur l'actualité de la guerre sans bien noter les choses sur mon agenda, j'avais imaginé qu'il y avait des débats sur la situation politique et militaire au Mali, et en fait, je suis arrivé dans une soirée de concert, dédié aux femmes du Nord Mali, et comme la journée a commencé à midi et que j'arrive à 21h30, les discours sur la situation au Mali sont terminés depuis longtemps. J'entends juste Miss France-Mali sur le sujet. Je pensais venir pour discuter de l'Afrique et du Mali, et je me trouve de nouveau à prendre des photos de musique, ce qui est bien agréable. J'oublie ainsi mes réunions sérieuses de l'après-midi. L'association Kolomba basée à Aubervilliers et à Bamako qui lutte contre
les violences faites aux femmes et aux filles organise l'événement. Parmi les artistes, il y a, selon le programme, Safi Diabate, Assi Diabate et la Compagnie des Tambours Lingueurs, la chanteuse Fantani Touré et ses invités. Et j'entends d'autres noms, dont Mme Coulibaly pour une des autres chanteuses. L'espace Fraternité est un espace merveilleux parce que la scène est très proche du public, que le décor est très chaleureux. Une fois de plus l'ambiance est là, les musicien-ne-s et chanteur-se-s sont heureux-ses et s'éclatent, et tout le monde est aux anges. C'est aussi une manière de faire vivre Aubervilliers, de se faire se rencontrer les gens.Ce soir, il y a une chose en plus, sans doute, c'est encore plus de liberté de ton et d'expression, de liberté qui touche la relation entre les hommes et les femmes, et la relation entre les générations. Il se poursuit quelque chose de fort après la soirée Orient de velours du 9 février, qui allait aussi dans ce sens.
samedi 9 mars 2013
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