Ce soir était projeté au Ciné 104 à Pantin, le documentaire 'Pierre Rahbi, au nom de la terre' de Marie-Dominique Dhelsing (2013, 1h34). Le film est un portait qui revient sur la vie du paysan-écrivain et sur les idées principales de ce défenseur de l'agroécologie. Il se dégage une contestation philosophique d'une société capitaliste qui se concentre sur le respect de la nature sans insister sur l'ordre humain et financier, pour agir par l'exemple. Il permet de découvrir plusieurs lieux novateurs socialement et écologiquement, qui ont été influencés par son expérience et ses formations. Je suis heureux de découvrir aussi une école dans une communauté, montrant le lien entre générations par la terre et l'agriculture. Le travail le plus important est sans doute celui effectué à Gorom Gorom au Burkina Faso, où Pierre Rahbi a œuvré pendant les années 80. J'espérais que l'expérience africaine soit plus développée, parce que je cherche des films sur l'écologie en Afrique pour les projeter, mais le film est revenu très vite sur la France. Le paysan a rencontré Sankara quelques semaines avant son assassinat par les hommes de Blaise Compaoré, et le président burkinabé lui aurait proposé un poste de ministre pour développer l'agroécologie. De jeunes jardinier-ère-s participaient également au débat aux côtés de la réalisatrice. C'était ainsi aussi l'occasion de reparler des jardins partagées en ville, et des actions autour des 'villes en transition' qui démarrent à Montreuil ou à Pantin, très souvent autour de l'alimentation.
jeudi 4 juillet 2013
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