Sylvie m'a invité à passer pendant que des enfants des écoles seraient en atelier au jardin d'Auberfabrik. C'est le dernier jour d'école ! Les enfants viennent de pic-niquer, font une sieste, puis dessinent les légumes, les plantes, les fleurs, pendant 1 heure. Ça se passe super bien, il y a un bon encadrement mais, ça vaque aussi dans le jardin et ça se débrouille. Le jardin est dans la cité. A la fin quand les enfants sont parti-e-s, je remarque les scooters qui tournent autour, en roulant sur les roues arrières. Comme je viens de lire des articles dans le journal des psychologues sur la virilité en crise, je crois percevoir une opposition symbolique symptomatique d'une situation psycho-sociale. Je repense aussi à la conférence du philosophe Bernard Stiegler qui parle de tiers témoin, tiers éducatif, tiers autoritaire, tiers thérapeutique, du tiers en général, par exemple des professeurs qui sont 'tiers' dans une relation parents-enfant. Je repense au 'tiers structurant' que pourrait, selon certains, être l'Europe pour l'Afrique. A qui appartient l'espace entre les bâtiments d'une ville ? A personne. Qui tente de remplir l'espace symbolique ? Que représente le respect de la nature dans un espace symbolique plus large ? concernant le respect des êtres en général ? En cas de vide symbolique, quand la norme est dans le retrait, la difficulté d'être et de se montrer, est-ce que la place n'est pas prise par le symbole du symptôme de l'absence de système sociaux harmonieux associant l'individu au collectif? Quelle suggestion? Quelle réaction? Est-ce que la vie ne s'agglutine pas autour de ce qui fait symptôme? Qui regarde ? Qui montre ? Qui voit? Qui est vu-e(*) ? Où est la frontière ? Qu'est-ce que la frontière ? Comment se partage un espace vide ? qui est aussi potentiel de rencontre. Comment s'organise cet espace ? Quel lien entre les générations ? Qui lutte d'une lutte symbolique? Qui se libèrent? les plantes ?
vendredi 5 juillet 2013
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