Cette photo n'est pas réussie, d'accord, mais il n'y a presque pas de lumière, et il crachinne dru. C'est pendant un groupe de reprises rock déchainé. Le Festival de ta Life est un micro-woodstock. Quand on y passe en bottes, on y passe inaperçu-e. Il a lieu dans le champ d'Henri, agriculteur bio. Il est organisé par des jeunes, et surtout pour des jeunes. Autant dire que ça ne me rajeunit pas. Une génération bouge enfin à Plabenneg alors que c'était trop calme depuis 20 ans. Je commence à comprendre que ce n'est pas simple parce que le Léon est de tradition assez conservatrice, et que cela évolue doucement. Le traumatisme de la disparition de la langue bretonne dans les années 50, 60, 70, 80, a sans doute rendu l'ambiance plus passive, rongée par des désirs contradictoires. J'ai découvert le festival en 2011, quand il s'était déroulé sur la prairie de Lok Mazé, et j'y avais découvert les Raiders. On vient me parler en breton, et je suis un peu déboussolé parce que ce sont des jeunes qui me parle et qui sont déçu-e-s que je sois incapable de répondre. Des anciens élèves de Diwan tiennent le bar. La pétition photo pour Notre Dame des Landes a du succès. Cette année, il pleut un peu trop quand même, pas de chance, c'était pourtant au milieu d'un été magnifique. Peut-être que ça ne dérange pas grand monde ?
dimanche 18 août 2013
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