La danseuse Chanda Saperan, de la troupe Dhoad, donne un cours ouvert de danse traditionnelle du Rajasthan, devant les Halles de la Villette. A la fin, elle danse pour de bon. Elle se courbera assez pour prendre le billet de 100 euros dans sa bouche sans faire bouger sa bague sur le billet. Cet atelier est comme un truc de touristes et en même temps un temps de partage dans un monde devenu petit. Comme il s'agit d'imiter une femme, la plupart des hommes qui essayent abandonnent et les femmes dansent entre elles. Les codes proposés, dont certains sont expliqués par l'animateur, sont liés au corps féminin ou à des attributs culturels féminins. Par exemple, un geste de la main près du front correspond à la manipulation de bijoux ou d'un miroir. Il y a un plaisir à savoir imiter plutôt que créer, et si les gestes transmettent des valeurs, celles-ci semblent sans importance.
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