Je quitte le
feu de l’action pour arriver à la conférence "Changement constitutionnel et violence politique
en Afrique" organisé par Thinking Africa avec Jean François Akanji-Kombe juriste
de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, et Jean
Clair Matondo, chercheur associé à l'Université Paris Ouest, Nanterre, au
Centre Malher, à Paris, le 21 octobre 2015. J'en sors avec 3 pages de notes mais
que retenir ? Peut-être les allusions fréquentes à la hiérarchie
de Kelsen, le modèle OSI du juriste (modèle pour les télécoms),
et sa critique, pour ne pas avoir l’air idiot si l’on m’en parle.
Les juristes ont des difficultés face à
l'actualité qui incite à produire du discours politique. Les universitaires
doivent produire du sens à moyen terme ou long terme. Alors, que l'on était en
crise violente au Congo Brazzaville, le débat paraissait théorique, décalé, et,
la qualité des intervenants n'y étaient pour rien, ils n'étaient pas assez dans
l'action et dans le politique. Les étudiants dans la salle ne l’étaient pas
plus. J'ai appris des choses mais pas utiles pour faire quelque chose, pour le "faire" comme j'ai entendu dire une écolo.
Mon téléphone sonne pendant le débat. En sortant,
on m’apprend que François Hollande a pris la défense de Sassou Nguesso sur le referendum.
Je rentre très vite pour voir ce qu’on peut faire, … urgence !
Régis Marzin, écrit vite fait le 27 octobre 2015
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