Ce 26 mai, Thinking
Africa et le Master Géopolitique et sécurité internationale de l’Institut
catholique de Paris organisait une demi-journée d’étude sur l’ONU,
l’Afrique et l’état actuel du Maintien de la paix.
L’après-midi
commençait par la projection du documentaire ‘L’ONU,
dernière station avant l’enfer’ de Pierre-Olivier François produit par Arté, qui
était suivi d’un débat avec le réalisateur. La discussion a surtout porté sur
les casques bleus, par exemple en Centrafrique ou au Congo Kinshasa. Certains
étudiants ont retenus les aspects négatifs du bilan de l’ONU alors que le
documentaire restait assez positif. J’ai évoqué la diplomatie pour prévenir les
crises, moins visibles quand elle atteint ses objectifs.
Puis le directeur de Thinking
Africa, le Dr Said Abass Ahamed, a présenté la situation actuelle du maintien
de la paix de l’ONU. Il y a des progrès dans la rapidité de déploiement. Selon
lui, les trois défis et débats actuels concernent l’usage de la force, les
compétences des missions de la paix, et le renseignement. Il souhaite que les
acteurs africains proposent un projet politique pour accompagner les missions
de maintien de la paix.
Le débat avec s’est parfois dispersé
sur des sujets connexes. Les responsabilités internationales occidentales semblent
intéresser particulièrement les étudiant-e-s, et le rôle des membres du Conseil
de sécurité en particulier. De même que les missions de la paix sont
frustrantes pour ceux-celles qui y participent parce qu’elles ne vont pas au
bout des choses, le débat lui aussi ne pouvait pas aborder trop de sujets. Il a
été aussi question de la gestion des émotions pour analyser et rechercher des
solutions.
Régis Marzin, 27.5.16
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