« Qu'est-ce
qu'on attend pour être heureux ? » dit la chanson. Le
dernier film de Marie-Monique Robin, c'est « Qu'est-ce
qu'on attend ?» pour ... être en transition, en transition
comme le village d'Ungersheim. Les symptômes se
déplacent dit le psy, et on a beau vouloir être heureux, il y a
toujours quelque chose qui cloche quelque part. Mais en Alsace, il
existe tout de même un village extraordinaire.
Le collectif
climat d'Aubervilliers organise cette projection-débat au cinéma le
Studio à laquelle participe la réalisatrice. Selon Bernard, qui
présente le film, « il y a souvent un réflexe d'aller vers
l'Etat et les collectivités, alors qu'il est possible pour les gens
et la société civile de se mobiliser pour interpeler et devenir
une force de proposition.»
Le film présente la transition écologique, dans le bâtiment, l'énergie, les déchets, l'agriculture, l'alimentation, telle quelle a été mise en œuvre à Ungersheim, très inspiré par son maire, Jean-Claude Mensch. Celui-ci a patiemment réussi, pendant 20 ans, avec un groupe d'une cinquantaine de personnes motivées, à entraîner dans « un cercle vertueux » le reste du village de 2200 habitants. On sent une grande convivialité dans le village, avec un peu de fierté à participer à la construction d'un modèle.
Pendant le débat, Marie-Monique Robin propose de parler des « lanceurs d'avenir » comme on parle des lanceurs d'alerte. Elle évoque une « société post-croissance », le partage du travail, la décarbonation de l'alimentation, l'isolation thermique, l'exode urbain, et plus globalement de changement de paradigme face à une crise sociale, économique et écologique.
Elle observe la prise de conscience sur le climat, regrette que «la gauche soit encore très productiviste » et espère que les élections en France, puissent enfin faire avancer les choses, s'il y avait une alliance... Le documentaire tombe au bon moment pour parler des choses en sortant des simplifications liées à un ancien schéma de pensée basé sur une 'valeur travail obsessionnelle' et un mythe de croissance illimitée.
Régis Marzin, article écrit et publié le 1er mars 2017
Le film présente la transition écologique, dans le bâtiment, l'énergie, les déchets, l'agriculture, l'alimentation, telle quelle a été mise en œuvre à Ungersheim, très inspiré par son maire, Jean-Claude Mensch. Celui-ci a patiemment réussi, pendant 20 ans, avec un groupe d'une cinquantaine de personnes motivées, à entraîner dans « un cercle vertueux » le reste du village de 2200 habitants. On sent une grande convivialité dans le village, avec un peu de fierté à participer à la construction d'un modèle.
Pendant le débat, Marie-Monique Robin propose de parler des « lanceurs d'avenir » comme on parle des lanceurs d'alerte. Elle évoque une « société post-croissance », le partage du travail, la décarbonation de l'alimentation, l'isolation thermique, l'exode urbain, et plus globalement de changement de paradigme face à une crise sociale, économique et écologique.
Elle observe la prise de conscience sur le climat, regrette que «la gauche soit encore très productiviste » et espère que les élections en France, puissent enfin faire avancer les choses, s'il y avait une alliance... Le documentaire tombe au bon moment pour parler des choses en sortant des simplifications liées à un ancien schéma de pensée basé sur une 'valeur travail obsessionnelle' et un mythe de croissance illimitée.
Régis Marzin, article écrit et publié le 1er mars 2017
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