Ce lundi plus calme au Gabon, a permis à certains
gabonaise-s de se retrouver à Paris, pour faire le point sur la situation, à l’invitation
de Mengue M’Eyaa, porte-parole de Jean Ping. A notamment été discuté, le rôle
de la mission d’observation européenne, le premier comptage des voix et la
visibilité de l’inversion du résultat global par la CENAP.
La journaliste Sylvie du Boisfleury a de nouveau témoigné
sur le massacre dans le QG de Jean Ping le 31 août (vidéo1,
vidéo2) :
la première attaque d’un hélicoptère avec des bombes assourdissantes, puis l’attaque
de la Garde présidentielle qui a décimé les hommes de la sécurité du QG, dont
les corps n’ont jamais été retrouvé.
Un responsable
de l’organisation de jeune Egal a estimé que « le combat du peuple
gabonais est celui de l’Europe ». Une ex-PDGiste a également témoigné.
Répondant à
une de mes questions, Mengue M’Eyaa a estimé qu’une mission d’enquête des
Nations-Unies est nécessaire pour faire le bilan du massacre.
Après la manifestation du samedi à Paris dédiée aux victimes, l’émotion
du deuil était encore très présente dans cette rencontre.
Régis Marzin, écrit et publié le 14.9.16
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