Une 3e manifestation des gabonais-es contre
le coup d’Etat électoral au Gabon a eu lieu à Paris, le samedi 17 septembre, entre
Trocadéro et l’ambassade du Gabon. Elle a réuni environ 1500 personnes, un peu
moins que les
précédentes, dont beaucoup habillées en rouge.
La lutte n’a peut-être pas pour l’instant mis la
priorité sur la Cour pénale internationale, alors que la Cour Constitutionnelle
a jusqu’au 23 septembre pour donner un avis, mais l’option continue d’être
discutée et préparée. Les
informations circulent vers la CPI.
Deux choses importent quand des individus sont
responsables de crimes contre l’humanité susceptible de provoquer des violences
de plus grande envergure : le bilan des victimes et l’identité des
principaux responsables. Gêné par la censure partielle d’internet, avec
difficulté, le
bilan des victimes continuent de se réaliser.
Une banderole envisage les noms des principales
personnalités susceptibles d’être visées par la CPI, surtout si les violences
redoublent si la Cour constitutionnelle participe au coup d’Etat électoral en
allant dans le sens de l’inversion du résultat.
Il s’agit, sur
cette banderole, d’Ali Bongo, évidemment, de Marie-Madeleine
Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle, de Mathias Otounga
Ossibadjouo, ministre de la Défense nationale, de Pacôme Moubelet Boubeya
Ministre de l'Intérieur, et d’Alain Claude Bilie By Nze, Ministre de la communication
et porte-parole de la Présidence. Cette liste subjective n’est sans doute qu’une
1ere approche.
C’est ce que j’ai principalement retenu de plus
important à la manifestation de Paris du 17 septembre, au travers de cette
banderole « le droit ou la CPI !!! ».
Régis Marzin, Paris, écrit et publié le 19.9.16
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