samedi 17 septembre 2016

17 septembre 2016, Paris, Gabon : ne sait-on pas déjà qui risque d’aller à la CPI ?

Une 3e manifestation des gabonais-es contre le coup d’Etat électoral au Gabon a eu lieu à Paris, le samedi 17 septembre, entre Trocadéro et l’ambassade du Gabon. Elle a réuni environ 1500 personnes, un peu moins que les précédentes, dont beaucoup habillées en rouge.
La lutte n’a peut-être pas pour l’instant mis la priorité sur la Cour pénale internationale, alors que la Cour Constitutionnelle a jusqu’au 23 septembre pour donner un avis, mais l’option continue d’être discutée et préparée. Les informations circulent vers la CPI.
Deux choses importent quand des individus sont responsables de crimes contre l’humanité susceptible de provoquer des violences de plus grande envergure : le bilan des victimes et l’identité des principaux responsables. Gêné par la censure partielle d’internet, avec difficulté, le bilan des victimes continuent de se réaliser.
Une banderole envisage les noms des principales personnalités susceptibles d’être visées par la CPI, surtout si les violences redoublent si la Cour constitutionnelle participe au coup d’Etat électoral en allant dans le sens de l’inversion du résultat.
Il s’agit, sur cette banderole, d’Ali Bongo, évidemment, de Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle, de Mathias Otounga Ossibadjouo, ministre de la Défense nationale, de Pacôme Moubelet Boubeya Ministre de l'Intérieur, et d’Alain Claude Bilie By Nze, Ministre de la communication et porte-parole de la Présidence. Cette liste subjective n’est sans doute qu’une 1ere approche.
C’est ce que j’ai principalement retenu de plus important à la manifestation de Paris du 17 septembre, au travers de cette banderole « le droit ou la CPI !!! ».

Régis Marzin, Paris, écrit et publié le 19.9.16

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